Dans cet essai, nous indiquons, d’une part, quelles sont les principales problématiques linguistiques et rhétoriques que propose l’écriture de Biserica neagră d’Anatol E. Baconsky (en particulier les tropes analogiques) et, d’autre part, quels sont les enjeux de leur restitution traductrice. Dans la première partie «La métaphore-vision», nous mettons en évidence la création de métaphores-images dans la prose de Baconsky, en analysant le trope analogique de la métaphore in absentia pour le Nom, l’Adjectif et le Verbe et en examinant leur restitution du roumain en italien et en français. Dans la deuxième partie «La métaphore-transmutation», nous étudions le trope analogique de la métaphore in praesentia en choisissant des exemples caractéristiques de l’imaginaire de Baconsky pour évaluer leur réécriture dans les langues d’arrivée choisies. Dans la troisième partie «Traduire l’imaginaire», nous éclairons comment les traductions prises en considération ont reparcouru – par des voies différentes – le «trajet anthropologique des images» pour que celles-ci ne soient plus seulement de simples figures, mais redeviennent visions comme dans le texte de départ.
Traduire les images de “Biserica neagră” d'Anatol E. Baconsky en français et en italien
VANHESE, Gisele
2011-01-01
Abstract
Dans cet essai, nous indiquons, d’une part, quelles sont les principales problématiques linguistiques et rhétoriques que propose l’écriture de Biserica neagră d’Anatol E. Baconsky (en particulier les tropes analogiques) et, d’autre part, quels sont les enjeux de leur restitution traductrice. Dans la première partie «La métaphore-vision», nous mettons en évidence la création de métaphores-images dans la prose de Baconsky, en analysant le trope analogique de la métaphore in absentia pour le Nom, l’Adjectif et le Verbe et en examinant leur restitution du roumain en italien et en français. Dans la deuxième partie «La métaphore-transmutation», nous étudions le trope analogique de la métaphore in praesentia en choisissant des exemples caractéristiques de l’imaginaire de Baconsky pour évaluer leur réécriture dans les langues d’arrivée choisies. Dans la troisième partie «Traduire l’imaginaire», nous éclairons comment les traductions prises en considération ont reparcouru – par des voies différentes – le «trajet anthropologique des images» pour que celles-ci ne soient plus seulement de simples figures, mais redeviennent visions comme dans le texte de départ.I documenti in IRIS sono protetti da copyright e tutti i diritti sono riservati, salvo diversa indicazione.